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18 novembre 2010 4 18 /11 /novembre /2010 13:16

 SAND 024  

 

"ENFIN LIBRE"

J’ai compris qu’il ne fallait pas se lancer dans le récit d'un témoignage à chaud. Mieux vaut attendre qu'il soit digéré, si tant est que certains d'entres eux soient possibles à avaler. Mais le temps est indulgent avec l'être humain et les mouvances de son existence. Qu'elles soient chaotiques ou non.

Le temps. Il a été mon allié le plus cher, pendant, et après ce cauchemar.

 Il n'y a que lui qui puisse venir à bout de toutes les entailles que la vie et ses acteurs nous infligent.

Ça fait maintenant  plus de deux ans que cette histoire est terminée. Plus besoin de psy pour comprendre comment et pourquoi moi. Plus vraiment envie de comprendre d’ailleurs.

J’ai statuer avec les questions. Les miennes et celles des autres. Y réflechir encore m'empecherait d'avancer. 

J'ai écrit, pendant des nuits, des jours.

 J’ai  corrigé, chiffonné et recommencé des dizaines de fois.

Il m'est arrivé aussi d'avoir du mal à relire ce qui aujourd'hui me semble être l'histoire de quelqu' un d'autre. Mais c'est bien la mienne et l’assumer est ma véritable victoire.

On efface jamais ce genre de déchirure, mais  on doit apprendre à l’endormir et à vivre avec elle. Pour nous, mais aussi pour ceux qui nous aiment.

J'ai eu honte, que ca me soit arrivé à moi. Pour oser publier sans détour ce roman il fallait ne plus laisser planer une once de cette honte. Ne plus avoir peur de tout raconter, même le pire. Pour celà , seul le temps pouvait m'aider.

Alors j'ai laissé ce manuscrit dormir au fond d'un tiroir quelques mois. Le temps de retrouver ma vie.

J'ai eu l'occasion de croiser d'autres femmes victimes  de l'enfer infligé par ces personnages. Elles m'ont apporté leurs témoignages qui malheureusement ne font que rendre plus invraisemblable la nature dégentée de certains hommes.

Au travers de ce roman, je ne cherche pas à jouer les psychologues de comptoir, juste de tenter une réflexion sur ce qui peut arriver à n'importe laquelle d'entre nous et qui sera probablement famillière à d’autres victimes.

Je suis prête à raconter mon cauchemar de ces 16 mois d’enfer avec lui,

Lui, c'est Larry, Larry Salomon,

Elle s’appelle Sharon Weiss.

Elle est écrivain.

 

Le manuscrit part enfin :-)


 

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