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31 janvier 2009 6 31 /01 /janvier /2009 17:58







17 JUIN 2005

Rencontre avec Sand Wojtynowski, une insolente romantique de l'an 2000. Une révolté au calcul juste, Une jeune femme incroyable de par son intelligence, sa sensibilité. Comme le dit Phillipe son Editeur, elle n'est pas d'ici...Ecoutez plutot son discours.



K.B : Bonjour Sand, Ravie de vous retrouver pour cette deuxième interview

S.W : Bonjour Katty, plaisir pratagé.

K.B : Vous avez gagné ce matin, au grand étonnemant général, le concours de nouvelles au sujet libre. Le titre de votre ouvrage fait scandale "NOS GODS DU 2 ème MILLENAIRE" ...tout un programme, ou juste une provocation face aux conventions du monde littéraire d'aujourd'hui ?

S.W : Un peu des deux.... Je refuse d'enfermer la littérature dans un monde sectaire ou les artistes étouffent. "Nos Gods du deuxième millénaire" est un pied de nez à tous les hypocrites. Une femmes sur deux aujourd'hui en a un dans son armoire. Mais ca n'est qu'un pied de nez d'une femme qui aime l'amour et tout ce qui en fait les artifices.

K.B : Sand, êtes vous si libérée que vos écrits, où est ce juste une facade pour vous protéger de l'amour.

S.W : La vie n'est pas toute blanche ou toute noire. Un jour on fait comme ci , et le,lendemain on a envie d'autre chose. On ne peut pas toujours vivre ces états changeants au rytme que l'on aimerait. Je suis juste dans une phase où j'ai décidé de vivre à la seconde mes envies. Mais demain est un autre jour. Quant à l'amour, quand il sonne il ne vous prévient pas. Il est là, un beau matin, face à vous comme une évidence. Comme je l'ai déjà dit lors de l'interview précédente, l'amour a autant de visages qu'il existe de combinaisons humaines. J'ai aimé. Peu de fois. Mais aimé. Je ne m'en protège pas, les couleurs de l'amour sont bien trop enivrantes pour s'en protéger, mais je les laisse m'apprivoiser.

K.B : Vous etes donc définitivement une romantique de l'an 2000 ?

S.W : Oui...peut-etre !

K.B : Et votre nouvelle ? Les Gods ? vous les avez essayé ?

S.W : Top Secret...chut ! mais les gods ne restent qu'un accessoire, un piment supplémentaire. Deux peaux se suffisent à elles memes.... parfois...

K.B : Vous revoilà secrète, alors que vos écrits sont l'opposés de la femme que vous etes aujourd'hui assise en face de moi...pudique dans ses dire, mais avec un regard bien bavard...

S.W : Alors...Continuez de me lire...tout y est.

K.B : les hommes de votre entourage vous disent innaccessible...est ce vrai, et pourquoi ce paradoxe avec vos écrits ?

S.W : Rire....Je ne suis pas innaccessible... Mes écrits sont le reflets de mes fantasmes, un exutoire que je me permets en tant qu'écrivain de mettre sur papier. C'est un luxe. Mais non, je ne suis pas innaccessible, mais très sélective. La qualité d'une relation reste un must sur la quantité...dans tous les domaines, que ce soit celui du respect de soi que dans le plaisir de la chaire à l'état pur...La complicité, la confiance sont mes alliées dans toutes les relations.

K.B : Vous aimez un homme aujourd'hui ?

S.W : ... Il y a deux ans, j'ai croisé, par hasard, un extra terrestre...la suite un jour peut-etre ....

K.B :Merci Sand...Votre actualité, est une réedition de MY WAY , La sortie de "Blotti contre le silence de l'inceste" et une comédie "A tout à l'heure sur MSN"... Alors mot de la fin, que peut on vous souhaiter pour cette deuxième partie de 2006 ?

S.W : L'amour encore et toujours ! ....

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Interview de Sand WOJTYNOWSKI

Le 3 Juillet 2006

Par Isabelle Levy et Frédéric Trolet                                                         

 

"DU VIRTU'ELLE à LUI"

 

Immédiatement séduit par le titre, nous avons été bluffé par son contenu, le style et son personnage principal…

Nous décidons de contacter l'Auteur,

Sand WOJTYNOWSKI….

 

Quelques heures de téléphone plus tard pour la prise de contact, nous sommes toujours sous le charme, mais cette fois c'est de ce jeune écrivain à l'énergie débordante, à la personnalité aux mille et un visages, mais surtout à cette femme qui a fait d'un caractère sans faille, un bouclier à une fragilité extrême de richesse. Une jeune femme que l'on sent toujours en état d'urgence, troublante et changeante. Inssaisissable aussi...Mais d'une fragilité presque palpable.

Une très belle rencontre, avec un grand Auteur et un très beau personnage.

IL/FT : Bonjour Sand. Comment doit-on vous appeler ? Sand ou Sandrine

SW : Bonjour, comme ça vous fait plaisir ! En général mon entourage m'appelle Sand, mais je n'ai pas de préférence.

IL/FT : Ok, on va vous appeler Sand alors puisque c'est votre nom d'auteur. Nous voudrions revenir un peu sur

"Du Virtu'Elle à Lui" votre premier roman, avant de parler de votre actualité.

Kyliane, l'héroine, cette jeune femme complètement perdue dans les aléas d'un amour rocambolesque et quasi Impossible avec Stanley, un homme à la sexualité bridée, mène un combat acharné et complètement fou pour le comprendre, l'excuser et le rassurer. Pourquoi ce combat ? Pourquoi Kyliane refuse l'échec de cet amour ?

SW : je voudrai juste rappeler, que l'histoire de Kyliane et Stanley commence sur Internet. Leur amour virtuel est intense et sans limite mais reste tout de même virtuel.

Le choc de la rencontre réelle se fait pour lui. Kyliane restant complètement constante dans ses sentiments .

Mais pour en revenir à Elle, Je crois que les femmes en général se battent pour celui qu'elles aiment où pensent aimer. Et bien je pense que Kyliane croit en son histoire, alors elle se donne les moyens de tout essayer pour la vivre jusqu'au bout.

IL/FT : Kyliane c'est vous ? Est-ce que cette histoire est la votre ?

SW : Je ne sais plus. C'est loin très loin aujourd'hui. Kyliane est sûrement l'image de beaucoup de femmes. J'ai la chance d'avoir rencontré tout au long de ma vie, des hommes sublimes. Ce personnage doit en faire parti.

IL/FT : Est ce parce que ça reste douloureux que vous restez si vague ?

SW : Non, pas du tout. Simplement je ne m'attarde jamais sur ce qui blesse. Et puis le temps adoucit, modère, jusqu'à effacer.

Je suis une passionnée. A l'intérieur ça bouillonne, à l'extérieur j'essaie de rester de velours.

IL/FT : Sand, nous avons un peu cherché autour de vous avant cette interview, nous avons interrogé quelques uns de vos amis les plus proches. Avons aussi retrouvé quelques livres publiés notamment « MY WAY » que vous avez décidé de rééditer. Ce roman est à la limite de la pornographie et du sado masochisme intellectuel. Que pouvez vous nous en dire ? L'héroïne existe-t-elle ?

SW : L'héroïne doit probablement exister. Peut-être est ce moi, ou vous. Je voudrai juste souligner que mon écriture est un exutoire de fantasmes les plus secrets et profonds. Je vis souvent la nuit, et je me perds entre mes lignes, je suis comme transportée et habitée par mon héroïne que je jalouse souvent. Ma liberté réelle est là.

IL/FT : C'est une façon pour vous d'avoir plusieurs vies ?

SW : Certainement. Même la femme que je deviens aujourd'hui ressemble de plus en plus à celles qui jalonnent mes écrits.

IL/FT : La femme que vous devenez aujourd'hui ?

SW : Oui, je suis de plus en plus en phase avec mon moi profond que j'ai occulté pendant très longtemps. Aujourd'hui je lui ouvre un tas de portes que je pensais verrouillées à jamais.

IL/FT : Ecrire de la quasi pornographie entre un roman d'amour « du Virtu'elle à Lui » et un témoignage poignant comme « Blotti contre le silence de l'inceste » va probablement vous attirer les questions de journalistes de tous les milieux et peut-être pas forcément les meilleurs Ca ne vous fait pas peur.

SW : Je ne catalogue pas « MY WAY » comme un livre pornographique. C'est un témoignage de deux personnages qui se baladent à un moment "T" de leur vie aux frontières de ce que la société catalogue de "perdition sexuelle". Ces deux personnages souffrent. Il faut lire leur parcours.

IL/FT : On dit que votre vie est parsemée d'évènements très douloureux, de rencontres en tous genres. Dans vos personnages et surtout votre héroïne Kyliane, que l'on retrouve dans vos deux derniers romans, on ressent incroyablement cette fragilité à fleur de peau. Cette femme journaliste qui pleure en secret la nuit sur des blessures mal cicatrisées et rit aux éclats le jour, toute cette dualité dans laquelle elle danse habilement, ressemble de près à ce que vous etes ?

SW : sourire. Peut-être que oui. J'aime la vie et je ne voudrais rien rater. Alors je suis caméléon…C'est de la vie et de mon parcours eux même que je tire les meilleurs enseignements.

IL/FT : Vous etes un réel personnage… Est-ce quelqu'un a déjà réussi à vous apprivoiser ?

SW : Quelqu'un ? Non. Parce que je serai avec lui aujourd'hui. Mais...peut-etre que je me tr'ompe, je ne sais pas trop.

IL/FT : Quel serait l'homme idéal pour vous ? Un des personnages de vos romans ? qui sont souvent des hommes fragiles et vrais, sensuels et à la sexualité très ambivalente...

SW : C'est drole, il n'y a pas une interview sans cette question...

J'aime les hommes, fragiles où nons. Il se trouve juste que mes amants sont toujours et avant tout des amis, souvent d'ailleurs avant de devenir mes amoureux. Ca me rassure. La confiance et la complicité que deux amis s'offrent posent des bases à cette espèce de pyramide qu'est l'amour.

J'ai vraiment besoin de ce sentiment de sincérité dans mes relations, sinon elles ne passent pas les 24H00 Chrono ! rire !

IL/FT : Sand on parle de vous dans le mileu, vous revez de devenir célèbre ?

SW : Oui...Quand je serai morte.

IL/FT : Vous parlez de mort très facilement, y compris dans vos livres. Vous n'en avez pas peur ?

SW : Si. Mais uniquement pour les etres qui me sont chers. Je l'ai regardé en face deux fois. Elle ne m'a pas eu. En revanche elle m'a volé deux des personnes que j'aimais le plus au monde. Elle a tailladé ma vie et mon ame à tout jamais. Je vis avec ca. Je ne peux rien contre elle. Mais je ne la crains pas. Pas pour moi...

IL/FT : On sent dans ces quelques phrases des évènements douloureux... Ecrirez vous votre vie un jour ? Vos proches la dise passionnante et incroyable.

SW : Oui, c'est en cours. Mais j'ai encore des choses à éclaircir, à régler...Alors il me faut du temps.

IL/FT : Parlez nous de "Blotti contre le silence de l'inceste"

SW : Ce roman, est un concentré de tendresse, d'amour, de pureté. Un jeune homme et une femme, une merveilleuse rencontre, différente de beaucoup d'autre.

Je n'ai jamais été aussi vraie que dans ce roman. J'y ai mis le maximum de ce que j'ai au fond du coeur. Mais surtout, le seul héros, c'est Tom, ce jeune garcon fragile et sensible, cassé par la vie mais tellement fort...

IL/FT : Merci Sand, pour cette interview trop courte....

SW : Merci à vous deux. 



 

SI ON PARLAIT D'AMOUR …

Interview de Sand Wojtynowkski par Katty Bloomer


Sand entre dans la pièce prévue pour l'interview. Découverte d'une jeune femme souriante et enjouée, simple et pleine de finesse...Un agréable moment.

 

K.B : Sandrine, vous etes un jeune auteur dont le premier roman est paru aux Editions Manuscrit, il y a 8 mois à peu près, un 2ème roman est prévu pour Avril. Qu'est ce qui motive votre écriture ?

S.W: J'ai toujours écrit, depuis que j'ai 13 ans avec mes premiers carnets de bord. C'est un mode d'expression que j'utilise au quotidien avec les autres, quant à mes romans, ils sont tous inspirés d'histoires vraies.

K.B : Quel est le thème de votre ouvrage "Blotti contre le silence de l'inceste"

S.W : L'histoire d'un jeune garçon de 19 ans, bisexuel, qui rencontre une femme de 14 ans son aînée. Ils deviennent amis, puis né entre eux un amour qui restera platonique et très pur...Je ne vais pas tout vous dire ! A découvrir ! Rire !

K.B : Apparemment vos écrits parlent beaucoup d'amour sous toutes ses formes, quel genre d'amoureuse etes vous ?

S.W : Je n'envisage pas l'amour sans une solide base amicale avec tout ce que ça comporte. Le sexe étant le piment complice de cette amitié. Il n'y a pas « une » façon d'aimer mais des milliers, qui sont relatives au nombre de combinaisons humaines possibles. J'ai un peu de mal avec la demie mesure, quand j'aime, je donne je ne sais pas jouer, ni tricher.

K.B : Quels est votre partenaire idéal

S.W : (Rire) Un homme qui aura la patience de me découvrir, qui sera humble avec ses sentiments...Un prince quoi ! Mais dans l'absolu, il n'y a pas un idéal mais des idéaux qui évoluent et changent au fur et à mesure de la vie. L'idéal d'hier n'est pas le même qu'aujourd'hui, et sûrement pas le même que demain. C'est que qui fait la richesse des rencontres et d'un couple qui réussie à avancer ensemble….Je sais que je suis bien quand j'arrive à dormir plus de 4 heures par nuit avec lui ! (Rire)

K.B : Vous dormez peu ? Parce que vous travaillez ?

S.W : Oui, je travaille, je pense, je réfléchis….j'aime bien les ambiances de nuit. Le calme, la pénombre…

K.B : Seriez vous de ces auteurs qui trouvent leur inspiration dans leurs propres souffrances ?

S.W : Je ne sais pas où chaque auteur puise son inspiration…C'est propre à chacun. Mais il est vrai, en ce qui me concerne que certaines blessures mal cicatrisées suscitent peut-être une sensibilité différente, plus aiguisée…

K.B : Si vous deviez changer quelque chose dans ce monde ca serait quoi ?

S.W : Un tas de choses bien évidemment, mais pour éviter les clichés je dirai, que la différence cesse de susciter la méfiance…

K.B : Que peut-on vous souhaiter pour cette année 2006 ?

S.W : L'amour…Biensur. (Sourire)




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